Hier matin, je voulais le lever du soleil au verger, il était environ 7 heures et le voici...Surveillé par madame la lune...Une autre photo des Traquets motteux...Les Linottes mélodieuses se perchent sur le cerisier pour gazouiller leur mélodie...Dans le jardin les papillons se bousculent sur les Asters et les Sedums, ici une Piéride sur les Astersmais aussi des Paons du jour, un Machaon, un Souci. Le Moro-sphynx préfère les Valérianes.
Eric
En regardant tes clichés, je pense que la sérénité appartient a celui qui se lève tôt!!!
RépondreSupprimer@+
Le monde appartient déjà à ceux qui se lèvent tôt, si en plus tu y ajoutes la sérénité, on arrive au Nirvana, non!
RépondreSupprimerMerci de ton passage et à bientôt.
La Lune était d'humeur maussade ce jour-là. Elle avait toujours voulu rencontrer le Soleil, ce grand astre aux mille feux sans pareil.
RépondreSupprimerElle alla donc demander conseil à son amie la Terre un beau jour de printemps :
" Vois-tu, Terre, toi, le ciel t'a tout donné : tu es nimbée de magnifiques nuages, couverte d'océans immenses et tes forêts et tes montagnes font de toi la perle de l'Univers. Moi, je suis toute nue et toute blanche…
- J'ai une idée, dit la Terre. Je vais te donner un morceau de mes nuages et parée de la sorte, tu iras voir le grand Soleil.
- Merci encore, répondit la Lune. Que ferais-je sans toi ? "
La Lune qui portait maintenant sa robe de nuages prit la route de son étoile le Soleil.
Malheureusement, celui-ci feignit de l'ignorer et la petite Lune bien triste s'en retourna vers son amie la Terre.
" Ton idée était bonne ! geignit la Lune, mais ce n'était pas suffisant. Aurais-tu une autre idée petite Terre.
- Je sais, s'exclama la Terre. Si je te donne une larme d'océan, un rocher de montagne, une goutte de pluie et un écrin de verdure, comment le Soleil pourrait-il rester de marbre ?
- Tu as raison, répondit la Lune, avec tous ces cadeaux il ne verra plus mes cratères tout nus et mes vallées toutes pâles. "
Toute joyeuse, la Lune s'en retourna voir le Soleil. Cette fois-ci, se dit-elle, il ne pourra pas me négliger. Pourtant, malgré la larme d'océan, le rocher de montagne, la goutte de pluie et l'écrin de verdure, maître Soleil ne daigna même pas adresser la parole à la toute petite Lune sur laquelle il dardait des rayons très chauds.
La petite Lune, le cœur bien froid, commença à errer de planète en planète et de comète en comète. Pourquoi le Soleil ne souhaitait-il pas la rencontrer ? Soudain, l'impossible se produisit : la Terre à la recherche de son amie bien en peine, l'aperçut vaguement au lointain. Elle l'appela, mais rien n'y fit. La petite Lune fonçait droit sur le Soleil !
"Tu es folle, cria-t-elle. Tu vas te brûler si tu ne prends pas garde. Ne t'approche pas si près de lui ! "
La Lune restait sourde à toutes ses exhortations. Et, finalement, la Terre comprit ce qui était en train de se produire sous ses yeux. La petite Lune ne fonçait pas sur le Soleil mais dansait un joli ballet devant lui. Le spectacle était magnifique. La Terre se délecta de ses petites mirettes ébahies de cette danse insolite.
Depuis ce temps-là, très souvent, la Terre peut admirer ses deux amis interpréter le même ballet de l'éclipse.
La petite Lune a réalisé son rêve de rencontrer le grand Soleil.
;-)
Bonne soirée
Oli
Quelle belle histoire! Merci Oli...
RépondreSupprimerBonne journée à toi.
Agréable promenade matinale avec de jolies photos de la nature.
RépondreSupprimerMerci Tanette et à bientôt.
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